Atelier Expo du côté de Paimpol (22)

Quel est le point commune, entre Bernard Summer ( New Order ), Jan Verstraeten, The B-52’s et David Buzz Burrows?
La nationalité? Oui pour la moitié d’entre eux.
Le lieu de résidence ? Oui pour deux d’entre eux, sur une courte durée et rétrospectivement cela me fait quelque chose !
La passion? Oui pour la majorité, à travers la musique.
L’Art ? Oui pour tous, à leur manière, et pour celui que je souhaite vous présenter, à travers un atelier expo qu’il a ouvert au public cet été du côté de Paimpol dans les côtes d’Armor (22).
Plus exactement à la maison de Beauport, envoutante bâtisse entourée d’eau et de nénuphars surplombant l’étang du même nom. Son propriétaire  David  « Buzz » Burrows, est un « ex-rocker anglais ». Malgré ce titre de noblesse pour les lecteurs de ce blog, c’est humblement que l’artiste plasticien nous reçoit ce dimanche 8 Septembre au dernier jour de son exposition.

Pour deviner ce titre d’ex-rocker » , il avait fallu obtenir les indiscrétions d’un épicurien quinocéen et faire quelques recherches bibliographiques. Mais les yeux dans les yeux ( Bleus) c’est en superposant un cliché actuel avec la photo du guitariste du groupe de rock Southern Death Cult que l’identification est faite. 40 ans ce sont écoulés entre les 2 clichés , mais la petite lumière au fond de l’œil est toujours présente et révèle une passion que David sait partager.
On parle donc de musique, sur une période assez brève , puisque l’aventure sous les projecteurs ne durera que 4 ans avant que David ne pose sa guitare et reprenne son métier d’illustrateur à l’âge de 28 ans. Juste le temps de marquer la scène musicale anglaise, tout de même ! Excusez du peu ! L’origine du groupe remonte à 1981 à Bradford , Yorkshire, où le chanteur et compositeur Ian Astbury (The Cult) forme le groupe, Southern Death Cult accompagné donc par Buzz Burrows à la guitare, Barry Jepson à la basse et Aki Nawaz Qureshi à la batterie. Leur premier concert a lieu dans leur ville d’origine, Bradford, le 29 octobre 1981 Le groupe est alors au premier plan d’un nouveau style de musique émergeant, un genre entre post-punk et rock gothique, aussi connu sous le nom de “positive-punk”. Très tôt, ils obtiennent des critiques élogieuses dans la presse. La même année, le groupe signe sur le label indépendant Situation Two, et sort son premier single : Moya. Le groupe tourne ensuite à travers l’Angleterre, seul en tête d’affiche, ou aussi avec Bauhaus et Theatre of Hate . Le groupe joue son dernier concert à Manchester en février 1983 ( Source Wikipédia).
Tiens c’est peut être là que le lien avec Bernard Summer apparait?
Fin de l’aventure musicale pour David qui retrouve alors sa passion d’origine l’illustration (il sort de l’école des Beaux-Arts de Leeds).

De tout cela , il n’a pas été question lors de ma venue à l’Atelier Expo, mais mon approche étant, vous l’aurez compris, plus affutée du côté de la musique que de la céramique « Raku » ( technique travaillée par David), c’est sous cet angle que j’aborde l’espace d’exposition. Ce sont les œuvres de quatre artistes anglais qui y sont exposées, : Ashley Reaks « collagiste », Billy Chainsaw « sérigraphe », Jaisen Yates et Mark Manning « peintre » plus celles de David « of course » ( mais est ‘il encore anglais ou complètement français ?) .
Ces sujets, de la majesté, ont chacun leur univers et il est plus simple d’aller juger par vous même de la qualité de leur travail. La culture pop britannique ne s’exprime donc pas seulement à travers la musique que j’écoute! Merci David pour cette « découverte ».
Personnellement, je retiendrai de ce voyage en terre « inconnue », le petit chemin de gravier qui conduit aux sculptures de David.
Le lièvre d’argile Raku qui surplombe une voute céleste lumineuse la nuit et cohabite avec le « Bunny » de Jaisen Yates (pop Art). Cela me fera penser, indirectement à l’ auteur-compositeur belge Jan Verstraeten affublé de son habit de lapin rose que j’ai découvert aux Transmusicales de Rennes (album Violent Disco) .
Les céramiques « Le Roi du Rock’n’Roll » et « le Roi de la Pop » icones au pied d’Argile « Raku » qui s’affrontent en leader d’un genre musical idéal.
Ces têtes et bustes sculptés semblent dater d’une autre époque mais sont inspirés de personnes réelles. Tout comme cette impressionnante collection de céramiques « dents » présentées en vitrine comme dans une galerie de paléontologie , « Merci Grand Tata » ( private Joke).
Ce casque de pilote d’aviation modèle B52’S qui fait lien entre « art détourné » et « musique adorée ».
Autre récupération, ces briques de plâtres perforées, affublées de métal torsadé à la chaleur d’un feu. L’œuvre me fait froid dans le dos , tant j’imagine un destin tragique au bâtiment qu’elles constituaient à l’origine. « C’est ce qui marche en ce moment  » triste réalité.
David préfère ( et moi aussi ) ces premières œuvres ou des hommes poissons subliment une sculpture de femme , l’énergie masculine nourrissant la féminine déesse chandelle . J’ai aussi apprécié l’enfant lunaire ( Apollo11) ou la femme fragile narguant la maladie d’un vaste sourire.

Il me tarde de voir l’illumination annoncée de cette maison sculpture abritée dans une « Forest » verte ( Vidéo de l’artiste ci dessous).

Et Bernard Summer, me direz vous, qu’est ce qu’il est venu faire dans cette histoire ? Et bien sachez qu’au détour d’un chemin de l’étang de Beauport , nous aurions pu croiser le front-man de ce groupe culte qu’est New Order, venu en vacances chez David il y a 2 ans. Une sacré « Temptation » de saluer Bernard , le second  » leader of men » . Si ça c’est pas du Rock and Roll !

Alors la prochaine fois que vous passez par Paimpol, faites vous plaisir et rendez visite à David by appointment of course. Sourire et gentillesse garantie.

https://www.instagram.com/atelierexpo_davidbuzzburrows/?locale=fr_FR

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